Retour au sommaire de “De l'Empire Colonial à l'Indépendance assistée”
Pour accéder directement au courrier militaire pendant l'Insurrection
Origines :
« Le complot des sociétés secrètes apparaît à l'évidence et il reste à déterminer dans quelle mesure celui-ci aurait été encouragé avec des visées différentes, par certaines forces se livrant un combat d'influence à Madagascar.» Jacques Tronchon
M. Magnin dans le bulletin de la COL-FRA No 80 écrit :
« Il faut rappeler que l'origine du mouvement national et indépendantiste malgache de 1947 prend ses racines avec le premier mouvement patriotique malgache en 1913 ou VVS ( VY VATO SAKELIKA = fer, pierre, aisselle [ arme cachée sous ])
La fondation de ce mouvement a eu lieu en 1913 en particulier par Ravoahangy. Les membres VVS tenaient à leurs coutumes ancestrales mais aussi à leur appartenance chrétienne et furent aidés secrètement par les pasteurs Groult et Mondain.
En 1915, la VVS comptait environ 2 000 membres. Les premières arrestations des membres, accusés à tort de collusion avec l'Allemagne, eurent lieu le 12 décembre 1915 et le procès de la VVS se tint en février 1916. Les membres VVS furent alors déportés à Mayotte (en particulier le poète Ny Avana Ramonantoaninia ). Ce mouvement en tant que société secrète, réapparut en 1946 sous le nom de, PANAMA (PArti NAtionaliste MAlgache) et contribue largement à l'insurrection de 1947. »
MAI - JUIN 1940 :
15 000 Malgaches participent aux combats en Europe, 4 500 sont portés disparus pendant la Campagne de France.
1941 :
Création à Tamatave d'une société secrète le PANAMA (PArti NAtionaliste MAlgache). Elle se fixe pour objectif de "reconquérir l'Indépendance de Madagascar aux fins de lui attribuer son rang parmi les peuples civilisés".
1942 :
L'arrivée des Britanniques à Madagascar entame sérieusement le prestige de la France que les indigènes considère comme humiliée par l'occupation britannique.
1943 :
Création à Manakara de l'organisation de jeunesse JINA (en fait une société secrète).
1943 :
28 000 Malgaches et 2 000 Européens sont mobilisés par les nouvells autorités de la France Libre.
MARS 1945 :
Création d’un Conseil représentatif comportant trente membres français et trente membres malgaches désignés par les notables traditionnels. Cette assemblée devait disposer de certains pouvoirs, notamment en matière budgétaire.
Joseph Ravoahangy, médecin, condamné aux travaux forcés à perpétuité en 1915, puis gracié en 1922, ainsi que Joseph Raseta, fondateur en 1935 du Parti Communiste Malgache, et Jacques Rabemananjara, futur secrétaire général du M.D.R.M., sont élus députés à la Constituante. Madagascar est représenté par deux élus par les Français de l’île et deux par les Malgaches possédant certains diplômes ou exerçant certaines fonctions.
Un timbre en l'honneur de J. Ravoahangy a été émis en 1971 (Y&T Madagascar PA n°116), et un autre en 1980 en l'honneur de J. Raseta (Y&T Madagascar N° 639).
1946 :
Départ des dernières troupes britanniques de Madagascar.
11 FÉVRIER 1946 :
Création par Joseph Ravohangy, Joseph Raseta, le docteur Rakoto Ratsimamanga et le poète Jacques Rabemananjara du Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache (M.D.R.M.) qui comprendra jusqu'à 300 000 membres. Il contrôle les syndicats et les sociétés secrètes violemment nationalistes. Le Manifeste réclame l'Indépendance de l'île.
21 MARS 1946 :
Les députés malgaches à la Constituante déposent une proposition de loi demandant que Madagascar devienne un État libre défini par les mêmes termes que l'accord conclus le 6 mars avec Hô Chi Minh en Indochine.
1946 :
Des mesures libérales telles la suppression de l'indigénat, l'abolition des travaux forcés et la réorganisation de la justice, sont mises en place. La propagande du M.D.R.M. attribuent ces mesures à l'action des députés du M.D.R.M. à la Constituante.
Arrivée à Tananarive du nouveau Haut-Commissaire Marcel de Coppet. Il est accueilli avec hostilité de la part des Malgaches.
Fondation du Parti des Déshérités de Madagascar (PADESM) par Philibert Tsiranana avec le soutien de l'Administration.
De nombreux timbres célébrèrent P. Tsiranana lorsqu'il devint Président de la République avec la qualification de "Père de l'Indépendance" (par exemple Y&T Madagascar N°355).
AUTOMNE 1946 :
L'insurrection est dans l'air : incidents et provocations se multiplient, des noyaux activistes se soudent.
25 octobre 1946 :
Un décret divise Madagascar en cinq provinces disposant chacune d’une large autonomie budgétaire et d’une assemblée élue. Une Assemblée centrale devait par ailleurs siéger à Tananarive.
NOVEMBRE 1946 :
En application de la Constitution de 1946, Madagascar est représenté au Parlement par cinq élus au Palais Bourbon et cinq élus au Palais du Luxembourg.
JANVIER 1947 :
Succès relatif du M.D.R.M. aux élections provinciales locales, mais le PA.DES.M. l'emporte.
22 MARS 1947 :
A l'Assemblée, le député Castellani déclare : "Je reviens de Madagascar où, je dois dire, on suit les événements d'Indochine avec une grande attention. Il se crée actuellement dans ce pays un véritable parti, créé sur le modèle du Viêt-Minh, qui n'aspire qu'à enlever aux Français leurs positions dans l'île".
29 MARS 1947 :
Après-midi : télégramme du colonel Léopold, gouverneur militaire du Sud, : "Derniers renseignements précisent : attaque générale de Madagascar dans la nuit du 29 au 30 mars."
22 heures : Quelques centaines de Malgaches, conduits semble-t-il, par des anciens tirailleurs malgaches démobilisés et rapatriés avec beaucoup de retard, attaquent des postes de gendarmerie, des bâtiments administratifs et des concessions européennes dans la région de Manakara, sur la côte orientale de la Grande Île.
Les assaillants veulent se procurer des armes et neutraliser les forces de l'ordre. Ils s'emparent aussi de concessions européennes. Pillage, viols et incendie commencent.
24 heures : A quelques quatre cents kilomètres de là, environ deux mille conjurés pénètrent dans la ville de Moramanga. Ils investissent la gare et l'hôtel où dorment les officiers français de la garnison, encerclent le camp Tristani où ils tuent quelques hommes de troupe et le Commandant de la Place, qui refuse de leur donner des armes. Des cases sont incendiées avant que les assaillants ne repartent au petit matin.
A Diégo Suarez, les tirailleurs envahissent les magasins d'armes du camp de Lazaret.
Dans les jours qui suivront, les députés du M.D.R.M., qui comprend alors 300 000 membres, seront arrêtés.
Les insurgés sont dirigés par le "généralissime" Samuel Rakotondrabé, qui sera exécuté le 19/7/1948, "l'inspecteur général" Radaoroson, tué le 20/7/48 et le "maréchal" Rasafindrabé, capturé en 1948.
Deux timbres célèbrent le quarantième anniversaire "du soulèvement populaire anticolonialiste malgache" (Y&T Madagascar N° 794/795).
2 AVRIL 1947 :
Premier envoi de renforts de Troupes à Madagascar.
PRINTEMPS 1947 :
Le mouvement de révolte ne cesse de s'étendre jusqu'à l'été 1947; il gagne les banlieues de Tananarive, de Fianarantsoa et Tamatave. Paris envoie la Légion Étrangère et fait "traiter" les zones de rébellion par l'aviation.
Rapidement les parlementaires du Mouvement Démocratique de la Rénovation Malgache se désolidarisent de la rébellion.
Les effectifs militaires, sous les ordres du général Pellet, Commandant en Chef des forces armées à Madagascar, auquel succède en décembre 1947 le général Garbay, triplent et passent à 18 000 hommes.
Les unités combattantes de l'insurrection ne dépasseront jamais 20 000 hommes. Des mesures d'intimidations sanglantes sont infligées par les rebelles à tout collaborateur. De même, coté forces de l'ordre, les "bavures" se multiplient. Des "postes de pacification" sont créés.
Les renforts arrivent à bord du «Pasteur» et du "Champollion". Le croiseur "Duguay-Trouin", un aviso, un destroyer d'escorte et des patrouilleurs sont également acheminés.
pour la suite de la chronologie cliquer ici
LE COURRIER MILITAIRE PENDANT LES "OPÉRATIONS"
Les "troupes en campagne" bénéficieront de la franchise postale à partir d'avril 1947 (arrêté du 30 mars 1947) jusqu'au 31 décembre 1949. Les conditions étant fixées par le décret de métropole du 25 février 1946 et la note Po 5 du 9 août 1946.Les secteurs postaux n'appartiennent pas à une série numérique particulière. On connaît par exemple 71.114, 60.017, 99.436, 58.815, ...
Ils utilisent des cachets muets "POSTE AUX ARMEES / T.O.E.", avec étoile ou croix de Lorraine à la place de la levée.
Les éléments de la Poste aux Armées chargés de desservir les troupes à Madagascar arrivent en juillet 1947. Le B.P.M. 5 est ouvert à Tananarive et son annexe A à Fianarantsoa. L'annexe A est dissoute fin 1949, le B.P.M. 5 en janvier 1950.
Les cachets à numéro, parfois apposés en bleu, sont de deux types : "POSTE MILITAIRE / -BPM 5-" (avec ou sans croix de Lorraine à la place de la levée) et "B.P.M. / 5-A". L'annexe A utilise aussi une griffe "B.P.M.-5A", avec ou sans tiret, sur les étiquettes de recommandation.
Oblitérations du BPM 5 avec et sans croix de Lorraine | |
griffe de service du BPM 5 |
Courrier en provenance du BPM 5A |
Lettre recommandée de Tamatave pour Ihosy, en franchise partielle (seule la taxe de recommandation a été payée). Elle est affranchie à 50F (dix timbres à 5F Vezelay dont six au verso), oblitérée avec le cachet du BPM 5B 25/1/49 (seul exemplaire signalé à ce jour). Elle transite par Fianarantsoa (bureau civil) et au retour à l'envoyeur par le BPM 5A 5/3/49. |
L'annexe B du BPM 5 était à Tamatave du 19/1/48 au 15/7/49, date de sa dissolution.
Enveloppe d'un militaire du BPM 5 pour l'Angleterre, en franchise interne à l'Union Française, et affranchie pour l'étranger par le Bureau Central Militaire de Paris 222 avec un 25 F Nancy oblitéré du 1/6/49, (tarif étranger depuis le 1/12/48). |
Le courrier pour l'étranger des militaires qui bénéficient de la franchise est affranchi gratuitement par le Bureau Central Militaire 222 de Paris.
Contrairement au courrier d'Indochine, il n'y a qu'un seul timbre-à-date au lieu de deux en Indochine (l'un au départ et l'autre à Paris).
Lettre en franchise déposée à la poste civile (16/12/47) qui l'achemine jusqu'à un bureau de la Poste aux Armées (18/12/47). |
Lettre d'un civil (pas de cachet de vaguemestre, ni d'adresse militaire d'expéditeur) pour la France, affranchie en timbres malgaches oblitérés " Poste aux Armées T.O.E." 20/3/48. |
De nombreux cachets administratifs ou cachets de vaguemestre sont utilisés :
Remarque : Depuis la note Po 5 du 9 août 1946, c'est le timbre-à-date T.O.E. qui "justifie" le droit à franchise dans l'expédition du courrier des militaires en campagne. Les cachets administratifs ou de vaguemestre ne sont pas considérés comme suffisants.
Certains plis, assez rares, portent des marques de censure :
Bande de censure couleur beige, type 1 "OUVERT PAR CONTROLE POSTAL" et cachet de censure double ovale 35/22mm "VISA DU CONTROLE". |
Bande de censure couleur beige, type 2 "OUVERT PAR LE CONTROLE POSTAL" et cachet de censure ovale 35/22mm VISA DU CONTROLE. |
Lettre en provenance de la Marine Française à Diégo-Suarez, pour Toulon, passée par la Poste aux Armées. |
Lettre officielle de la Marine, pour Toulon, oblitérée 16/6/48, passée par la Poste aux Armées. |
6 AVRIL - 13 MAI 1949 :
Le croiseur-école "Jeanne d'Arc" passe deux mois dans les eaux de Madagascar, considérées comme zone opérationnelle (Diego-Suarez, Nossi-Bé, Ambavatoby, Sainte-Marie et Tamatave).
Pour justifier la franchise, un cachet muet "POSTE NAVALE / (ancre)" est utilisé conjointement avec le cachet de l'agence de bord (procédure dite du "double timbrage").
15 JUILLET 1949 :
Une note de service rappelle les tarifs réduits applicables au courrier adressé aux militaires stationnés à Madagascar.
8 AOÛT 1949 :
Une circulaire accorde la franchise aérienne à certains plis adressés aux militaires stationnés à Madagascar.
20 DÉCEMBRE 1949 :
Une circulaire indique qu'un décret du 1er octobre 1949 a supprimé les dispositions liées aux "Théâtres d'Opérations Extérieures" pour les troupes en opérations à Madagascar.
Reprise de la chronologie
16 AVRIL 1947 :
Les députés communistes ne s'associent pas à la demande de levée de l'immunité des parlementaires malgaches.
2 JUIN - 1ER AOÛT 1947 :
Sur rapport de René Coty, le Parlement lève l'immunité parlementaire des députés malgaches du M.D.R.M., qui sont alors emprisonnés. Leur avocat est Pierre Stibbe qui provoque un meeting de solidarité le 5 juin. Un autre avocat Henri Douzon les défendra au procès.
Un timbre a été émis à la mémoire de Me Henri Douzon en 1983 (Y&T Madagascar n°692).
25 JUIN 1947 :
Pli commémoratif avec en arrivée cachet du vaguemestre militaire de la base aérienne équipée 335 de Tananarive et cachet de transit à la Réunion. |
Une mission interministérielle est envoyée à Tananarive. Un vol spécial du Groupe de Liaisons Aériennes Ministérielles (GLAM) est organisé avec escale à la Réunion.
PRINTEMPS - ÉTÉ 1947
Des renforts sont lentement acheminés par mer, en particulier des Marocains et Algériens. En Octobre 1947, la rébellion est enfin circonscrite. Encerclés, les insurgés se réfugient dans la forêt emmenant avec eux leurs otages. Les Opérations s'arrêtent avec la saison des pluies jusqu'en avril 1948. En Novembre 1948, la rébellion est vaincue. Les historiens parlent d'environ 11 000 morts.
OCTOBRE 1947 :
Une exposition essaye de prouver les efforts français pour le développement de Madagascar.
Elle donne lieu à une oblitération mécanique continue KRAG "EXPOSITION / -- PROGRES -- / FRANCO MALGACHE / TANANARIVE 1947" et couronne "TANANARIVE / MADAGASCAR".
Carte postale de l'exposition affranchie à 2F50 et avec la même oblitération au verso. |
22 JUILLET - 4 OCTOBRE 1948 :
A Tananarive, procès des chefs du parti nationaliste M.D.R.M.. Trois parlementaires sont condamnés à mort, puis graciés. Mais une quarantaine de condamnés sont exécutés. Leurs avocats sont persécutés de mille manières, Maître Stibbe est l'objet d'un attentat à la grenade et Maître Douzon est enlevé et battu par les ultras.
La correspondance des détenus avec leur avocat lors du procès était envoyée par lettre recommandée.
On connaît ces lettres avec des griffes rouges "VERIFIE" et "CONTROLE 2", probablement apposées à la prison d'Antsirabé mais dont l'origine n'est pas certaine.
15 JUILLET 1948 :
Après le rejet du pourvoi en cassation des députés malgaches, ceux-ci sont graciés et la peine commuée en détention à perpétuité.
OCTOBRE 1948 :
Six accusés sont condamnés à mort dont MM. Rabemananjara et Ravoahangy par la Cour criminelle de Tananarive. La sentence ne sera pas exécutée. Joseph Raseta est déporté aux Comores puis assigné à résidence en Corse. J. Ravohangy ouvrit un cabinet médical à Toulouse. J. Rabenmananjara, après le bagne de Nossy Lava et la prison des Baumettes, connut la gloire littéraire par un prix de l'Académie Française.
D'autres procès moins médiatisés ont lieu devant le tribunal militaire qui prononcera 44 condamnations à mort et les tribunaux civils qui verront plus de cinq milles prévenus et prononceront 139 peines de mort.
En tout une trentaine (ou quarantaine ?) de peines de mort furent réellement exécutées.
Pierre de Chevigné |
Arrivée du nouveau Gouverneur-général Pierre de Chevigné.
DÉCEMBRE 1948 :
En décembre 1948, la révolte est définitivement anéantie. Elle a touché des territoires surtout situés dans la partie orientale de l'île. Environ 11 000 morts seront dénombrés (d'après l'enquête du Gouverneur Général Fargues en 1950). Les insurgés sont responsables de la mort de 1 900 malgaches et 550 étrangers.
20 JUILLET 1955 :
Publication d'un décret relatif à la réparation des dommages causés par l'Insurrection de 1947/49.
27 MARS 1956 :
Loi d'amnistie pour les condamnés des événements de Madagascar.
20 JUILLET 1960 :
Après l'Indépendance, les 3 députés malgaches exilés rentrent à Madagascar.
29 MARS 1969 :
Madagascar décide que désormais le 29 mars sera le jour de sa fête nationale.
Retour au sommaire de :
"De l'Empire Colonial à l'indépendance assistée"
Bibliographie Historique
OUVRAGES GÉNÉRAUX
"L'Empire Ecartelé 1936 / 1946 " par Paul-Marie de La Gorce chez Denoël 1990
"L'Empire Colonial sous Vichy" sous la direction de Jacques Cantier et Eric Jennings, éditions Odile Jacob, 2012.
"Il y a quarante ans : L'insurrection malgache" Jean de la Guérivière, Le Monde 29-30 mars 1987.
"L'insurrection malgache de 1947 : essai d'interprétation historique" Jacques Tronchon, Maspéro 1974.
"La France de la Quatrième République"
"Droit d'Outre-mer" François Luchaire, Presse Universitaire de France, 1959
"Droit d'Outre-mer et de la Coopération" par François Luchaire, Presses Universitaires de France, 1965.
"Aux sources officielles de la colonisation française" par Eugène-Jean Duval, L'Harmattan, tome 1 : 2009 tome 2 : 2012.
"World History Stamps Atlas" par Stuart Rossiter et John Flower, Editions MacDonald & Co (Publishers) Ltd, 1989
"Les Blancs s'en vont" Récits de décolonisation par Pierre Messmer, Albin Michel 1998.
"Histoire de la France Coloniale tome III Le déclin" Editions Pocket Agora / Armand Colin1996
"Les Carnets secrets de la Décolonisation" par Georges Chaffard chez Calmann-lévy, tome I :1965, tome II :1967.
"Liste des traités entre la France et l'Inde" dans : http://www.claudearpi.net/index.php?nav=documents& id=6&lang=2
"Affaires Etrangères" par André Wurmser
"Histoire de la République Gaullienne", Pierre Viansson-Ponté, Fayard, 1970
"Foccard parle" Fayard/ Jeune Afrique 1995.
"Répertoires «Le Monde, L'Histoire au jour le jour»". 1984/85
"Historique de la Communauté", Yves Guéna, Fayard, 1962
"Constitutions des Etats de la Communauté", par P.F. Gonidec, Sirey 1959
"De l'Empire Français à la Décolonisation" par Guy Pervillé, Hachette supérieur, 1993
"La Fin des Empires Coloniaux de Jefferson à Mandela" L'Histoire / Les Collections Sophia Publications octobre 2010
BIBLIOGRAPHIE PHILATÉLIQUE
OUVRAGES GÉNÉRAUX
"YVERT & TELLIER Catalogue Mondial de Cotation", éditions Yvert et Tellier, Amiens
"MICHEL Catalogue Mondial de Cotation", éditions Schwaneberger Verlag GmbH, München, Allemagne.
"MAURY CERES & DALLAY" catalogues de cotation timbres-poste, Editions Arthur Maury.
"MARIANNE Timbres de France", par J.F. Brun, J. Storch et R. Françon, catalogue Fédéral 1984-85
"Catalogue des Oblitérations Militaires Françaises 1900-1985", 1987 par Bertrand Sinais.
"Histoire de la Poste Navale" ",par Jacques Mériaux, tome II, thèse de doctorat d'histoire, Editions Bertrand Sinais, 1998
"La Poste Navale 1943-1963",par Jacques Mériaux édité par l'Echo de la Timbrologie1974
"Catalogue des Oblitérations Navales Françaises 1771-1986" par Bertrand Sinais 1987.
"Catalogue Mondial des Coupons-Réponse"
tome 1 et tome 2 par André Hurtré, publiés par l'Académie de Philatélie en 2010 et 2014.
"The International Postage Meter Stamp Catalog", by Joel A. Hawkins & Richard Stambaugh, published by the authors, 2005. L'essentiel de l'ouvrage a été repris sur le site :
International_Postage_ Meter_Stamp_Catalog
"La Poste aux Armées" par Maurice Ferrier Editions Sun, 1975.
"Le service postal dans les armées 1968-2010" par Pierre Couesnon, Amicale de la Poste aux Armées 2011.
"World History Stamps Atlas" par Stuart Rossiter et John Flower, Editions MacDonald & Co (Publishers) Ltd, 1989
"Catalogue des Entiers Postaux des Colonies Françaises" édité par l'Association des Collectionneurs d'Entiers Postaux (ACEP) en 2001,
"Les Entiers Postaux de France et Monaco" par J. Storch, R. Françon et B. Sinais, Editions Bertrand Sinais 2005.
"Catalogue des Oblitérations Mécaniques Françaises (sauf SECAP après 1960)" par Gérard Dreyfuss éditions Yvert et Tellier 1994,
"Les Tarifs Postaux Français 1627-1969 et 1969-1988", par J.-P. Alexandre - Barbey - J.F. Brun - G. Desarnaud et Dr R. Joany éditions Brun et Fils, 1989.
"Catalogue des Cartes Postales de Franchise Militaire", par Bertrand Sinais et André Weingarten, Editions Philoffset, Marseille, 1992
"Civil and military censorship during world war II", par Dr H.F. Stich, W.Stich et J Specht, Vancouver, 1993
"Die Postzensur Handbuch und Katalog" par Karl Kurt Wolter Band II Neuzeit (1939-1965) Druck und Verlag Georg Amm, 85 Nürnberg, 1966
"History of British Army Postal Service" Vol III 1927-1-63 edited by Edward B. Proud, 1982
"Geographic locations of US APOs 1941-1978" par James Shaffer du War Cover Club Octobre 1979.
Articles des "Feuilles Marcophiles", publiés par l'Union Marcophile.
Articles des revues philatéliques "Le Monde des Philatélistes", "Timbroscopie", "Timbres Magazine", "La Philatélie Française", "L'Écho de la Timbrologie"..
Retour au sommaire de :
"De l'Empire Colonial à l'indépendance assistée"